« La même envie de jeter des pierres dessus » →
Je dois fantasmer quelque chose de cette ville, comme j’ai fantasmé, fantasme et fantasmerai beaucoup d’autres cités. Il commence à pleuvoir sur North Avenue et quelque chose de flou, d’impalpable et d’indéfini flotte durant cette déambulation automobile. Baltimore joue aux montagnes russes quant à la perception que l’on peut en avoir ; elle fait évoluer nos chimères de spectateurs au fur et à mesure que l’on visite les artères qui l’irriguent.