L’autre jour, j'ai laissé entendre que ces questions d'interfaces graphiques pouvaient avoir une dimension politique. Ce sont des idées qui traînent dans ma tête, qui me paraissent actuelles et sur lesquelles j'oblige mes pauvres étudiants à travailler. Ce n'est pas qu'il y ait, à ma connaissance, des interfaces de gauche ou de droite, des fenêtres libérales ou conservatrices. Les interfaces sont politiques au sens où elles organisent une répartition du pouvoir ; elles le sont doublement quand cette répartition se fait de manière implicite ou dissimulée.

Je propose de commencer une petite série de citations, d'observations et de remarques sur la question.